Se plonger dans ces doux souvenirs
En écho au post de miss 24 hours of sunshine, j'ai eu moi aussi envie de me replonger dans ces doux souvenirs d'un moment, d'un rituel chez mes grands parents.
Ici, point de moment précis d'un dimanche en famille mais plutôt des petits riens qui restent gravés dans ma mémoire à tout jamais.
Comme ce carré de chocolat que mes grands-parents nous donnaient le soir devant la télé à mes cousines, ma soeur et moi quand nous dormions chez eux.
Ou encore "les oreillettes" confectionnées par papi pour le réveillon de noël et qui faisaient notre régal le 25 au matin.
Les petits billets placés délicatement dans nos mains d'enfant quand nous partions en colonie de vacances et qu'il disait "vas voir mamie mais ne lui dis pas que je t'ai donné quelque chose, elle te redonnera quelques pièces".
Souvenirs émouvants aussi quand je me souviens du rituel de mon grand-père, à table. Ce couteau Laguiole et sa fourchette en argent avec lesquels il mangeait et que j'ai gardé précieusement.
Cette radio qu'il écoutait le soir, à table, branchée sur Le téléphone sonne.
Plus tard, ce fut le petit verre de Chartreuse qu'il aimait boire en compagnie de ses petites filles, devenues femmes. Il aimait nous écouter une cigarette à la main, raconter nos histoires d'amour et de désamour. Ce souvenir que j'ai, encore très présent, quand il m'a dit après une douloureuse séparation " ne t'inquiète pas ma chouquette la vie te réserve encore de si belles choses".
Sa joie aussi quand après un déjeuner bien copieux (c'était toujours copieux chez notre Papito) nous allions faire la sieste sur son lit. Quand il nous bordait délicatement avec une vieille couverture, nous, jeunes femmes de 25 ans. Qu'il aimait ces moments ...
Ces moments de bonheur intense pour lui quand nous nous retrouvions tous autour de lui, la famille, sa famille.
Aujourd'hui, il n'est plus là.
Aujourd'hui, il nous laisse un grand vide.
Mais j'aime me souvenir de ces petits riens : une radio, un couteau, une fourchette en argent et son amour indestructible pour nous.